Selon la légende c'est vers 780 que fut créée Saint Céré. Et c'est le pélerinage autour du tombeau de Sainte Spérie ( voir légende de Sainte Spérie ) qui fut à l'origine de son développement. La ville se trouvant au contact du Causse, du Limargue, du Ségala et de la vallée de la Dordogne, il n'en fallait pas plus pour qu'elle devienne une place de marchés florissants.

En 1178, la châtellenie de Saint Céré entre dans la Vicomté de Turenne ( à 30 km vers Brive, en Corrèze) et bénéficie ainsi de privilèges propres à la Vicomté, qui lui donne son blason "d'azur à une tour d'argent semée de 7 croissants d'or ".

En 1611, afin de réduire les dégâts provoqués par les innondations de la rivière qui la traverse, un ingénieur hollandais fit diviser son lit en plusieurs canaux, et la ville fut appelée " petite Venise " pendant trois siècles. Mais depuis, la plupart des canaux ont été recouverts.

Déja en 1721, Savinien d'Alquié ecrivait à propos de la ville : " dans cette petite ville, tout y est commode pour faire bonne chère, trés propre à s'y divertir à cause des bons esprits qu'il y a et des autres belles commodités dont on y jouit".

La ville tire un intérêt particulier de la diversité des formes d'habitation : originalité des toits, poivrières à l'angle des murs (guérite ronde à toit conique). A Saint Céré, comme dans les vieux villages des alentours, on ne trouve pas deux maisons semblables selon que les matériaux proviennent du Causse, du Ségala ou de la plaineLa tuile plate s'adapte au comble brisé à la . Mansart, tandis que les lourdes lauzes de shiste sont supportées par une pente trés prononcée du toit. Et une abondante floraison de pigeonniers , comme dans toute la région, ajoute une note pittoresque et gaie ( voir pigeonniers ).

La ville s'est développée aux pieds des Tours de Saint Laurent ( que l'on voit ci-dessus au centre derrière les maisons) comme pour bénéficier de sa protection.


Non loin de là se trouvent les châteaux de Montal et de Castelnau