Haut perchée sur la butte		Ville basse et château

Turenne, depuis l'époque carolingienne (VIII°) règne sur le bas-Limousin, le Quercy et le Périgord. Peu à peu, au cours des siècles, elle s'est affranchie de toute vassalité, pour ne dépendre directement que du Roi qui lui avait octroyé d'exhorbitants privilèges. Les Vicomtes battaient monnaie et c'est bien sûr à Turenne que se tenaient leurs Etats Généraux, parfois à Martel ou à Gagnac. Sa puissance s'étendait au XV° sur 1200 villages ! et la Vicomté est restée la province la plus puissante de France jusqu'en 1738, date à laquelle elle a été rachetée par le roi car elle était criblée de dettes.

C'est au début du XI° que s'élevèrent sur le sommet de la coline les premières fortifications en pierre pour devenir un ensemble complexe composé du château, de murs d'enceinte et de plusieurs tours.
Aujourd'hui, ce qui frappe d'abord en venant du Lot, ce sont ses toits en lauze (alors qu'ils sont en tuile dans le Lot). La ville offre maintenant son passé prestigieux : si du château il ne reste qu'une tour et un donjon (Louis XV fit raser toutes les autres tours), la ville conserve de belles demeures Louis XIII et Renaissance, des portes festonnées et des fenêtres à meneaux ou lucarnes de style sculptées. L'église possède une chaire remarquable, un rétable en bois doré et un vitrail représentant approximativemnent le château avant son démantèlement

	Monnaies féodales des Vicomtes

Du haut du château le panorama est magnifique : par beau temps on arrive à distinguer 23 clochers, jusqu'au château de Castelnau, rival de Turenne.