Portrait du HAUT QUERCY
PIGEONNIERS 
 
Je vous aime !

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Colombier de Thégra

Pigeonnier de Saint Céré
 
Pigeonnier de Lavergne

"Je veux vous chanter, pigeonnier de mon Quercy"   lançait le poète.

Toute maison paysanne avait une place pour les pigeons, non pour eux-mêmes, mais pour la "colombine", seul engrais possible, dans ce pays sans élevage. Les plus aisés construisaient un "pigeonnier - tourelle", toujours quadrangulaire, situé en diverses places du toit. Les plus modestes leur réservaient un coidu toit, désigné sous le nom de "pigeonnier - pignon" ou"pigeonnier - lucarne" et les trous d'envol en révélaient la place.
   <- Dans la plaine
Le "pigeonnier-tourelle" évitait l'uniformité, par son emplacement, ses dimensions ou son mode de couverture, où l'on voyait soit un lanterneau d'envol, soit des trous dans une lucarne ou un mur. Il prolongeait audacieusement la maison, telle la flèche du clocher.
Toujours sobre et svelte, mais jamais massif.

  

Construit à l'écart de l'habitation, il pouvait être carré, hexagonal et même octogonal, comme celui ci-dessus. Tenant son assise à même la terre et droit comme un I , ou délicatement posé sur quatre  fûts de pierre semblable à une construction sur pilotis, à un ou deux étages, parfois simple gardien d'outils, mais toujours élégant, il signait le paysage, élan vertical dans l'horizon.
                                                                Loubressac  ->

Coiffé de tuiles dont la patine rappelle la couleur du sang séché, ou d'ardoises lustrées par le temps,s'il lui avait poussé des ailes en croix, il aurait ressemblé au moulin d'autres contrées.
Aujourd'hui le lézard le visite et niche dans ses fentes, la vigne sauvage et la ronce s'efforcent de voiler son abandon et l'herbe de la prairie tente de l'envahir.

   <- Prés d'Assier


Où est le temps où les pigeons au vol lourdaud
et les colombes murmurantes les hantaient !

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