Biographie :
Pierre
Benoît est né à Albi en 1886. Fils d'officier, de 1891 à
1907, il vit en Tunisie et Algérie. Il retourne en France, à Montpellier,
pour passer une double
licence de lettres et de droit et devient rédacteur au ministère
de l'Instruction Publique.
En 1914, devenu sous lieutenant, il part pour le Front et à
son retour il renoue avec la poésie et publie ses premiers romans. Pour
fuir sa fiancée il se réfugie au Moyen Orient où il effectue
une série de reportages en Tunisie et au Liban. Et puis il voyage à
travers cette région et goûte aux plaisirs mondains. Plus tard
il va en Allemagne où il observe la montée des périls. Soupçonné
de collaboration en 1944, il est arrété. Mais en 1945 il est blanchi
et sort libre ; il reste cependant interdit de publication pendant 2 ans. Il tournera
cette interdiction en publiant "Jamrose" au Canada.. Il se marie
en 1947 et poursuit ses lointains voyages. Il meurt en 1962 à l'âge
de 76 ans. Ses récits mêlent habilement l'exotisme à une
intrigue mouvementée : Koenigsmark, L'Atlantide, ... Pierre
BENOIT à Saint Céré : L'été
1925, quand il revient en France, il cherche un coin paisible pour écrire.
Il s'adresse au ministre Anatole de Monzie qui l'invite à se rendre à
Saint Céré plutôt qu'à
la Grande Chartreuse : " ce n'est pas parce que c'est mon fief, mais quand
vous connaîtrez ce joli village, vous ne voudrez plus le quitter".
Il y vécut au moins 6 mois par an jusqu'en 1937, et c'est dans la chambre
n° 2 de l'hotel du Touring qu'il écrira la plus part de ses romans
, dont trois ont pour décor la région : Alberte (1926), Le
déjeuner de Souceyrac (1931, ville à 16 km à l'est de
Saint Céré où le restaurant à ce nom existe toujours)
et Lunegarde (1942). Quand il est élu à l'Académie
Française en I931, Pierre Benoît organise donc à Saint Céré
un banquet mémorable dont Anatole de Monzie est le promoteur.. Un rue prés
du casino porte son nom et Saint Céré féta
comme il se doit le centenaire de sa naissance. |