"Peintre
du bonheur qui a du bonheur à peindre"
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Sur
le chevalet | Sous
la fenètre | Pâques
fleuries | Cafetières,
vases, pots ébréchés, nappes rugueuses... dans les natures
mortes que compose Sacksick reprennent
vie, beauté et noblesse. Ses paysages traduisent l'écho des sensations
perçues. C'est la nature qui parle en lui, le dialogue avec la terre et
le ciel, la lumière qui vibre sur les collines lointaines, sur les toits
et les façades des maisons. Il
y a aussi les visages et les corps, surtout féminins, attablés ou
allongés, protégés d'une cotonnade dont les plis et replis
établissent une hiérarchie de blancs et de gris. Car souvent, encre
ou détrempe, il y a peu de couleurs, mais une palette courte et harmonieuse.
Les portes ouvertes des cuisines ou
des chambres suggèrent l'idée d'infini, laissant le regard ( et
l'imagination) explorer l'espace ainsi offert aux yeux . Huiles,
lavis, pastels, gouaches, aquarelles privées de lignes où les seuls
contours sont des traits de carbonne délimitant ainsi les objets : la forme
surgit dans l'opposition des couleurs ou le contraste des tons . Il peint et dessine
en même temps. Il en ressort un sentiment de plénitude et de calme.
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Chloé |
Anne
Laure rose et bleue | Le
ruban | Toujours
curieux de technique, il me montrait récemment dans son atelier quelques
épreuves de son bestiaire, obtenues par le procédé "du
bois perdu". Il s'agit de sculpter à l'envers et sur plusieurs plaques
de bois dur des motifs qui, imprimés tour à tour sur la même
feuille de papier donnent le résultat final : un insecte, un chat, un mouton
... Eblouissant et phénoménal ! Un tel travail de conception et
d'imagination fait que, à coté, la peinture semble " un jeu
d'enfant". Il me confiera que ce travail représente pour lui "la
vraie peinture". Né
en 1942 à Paris, il fut pensionnaire de la Casa Velázquez à
Madrid et à Málaga de 1971 à 1981. Ce passage par l'Espagne
l'a marqué à tout jamais car en plus de peintre il est devenu metteur
en scène de théatre : il a dirigé l'admirable pièce
de Federico García Lorca : "Les Amours de Don Perlimplín"
et prépare en ce moment, une autre pièce de Lorca : "Yerma".
Il a mis en scène aussi trois petites pièces de Tchekov, a écrit
un essai :"Chez l'un chez l'autre" et illustré "La route",
nouvelle de Julien Dracq. Sans oublier quelques oeuvres musicales pour accompagner
les pièces mises en scène. A son retour d'Espagne, Sacksick
s'est installé prés de Loubressac,
pour s'établir ensuite en Corrèze, à 800 m du Lot. Il expose
régulièrement au Casino de Saint Céré.
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l'oignon |
L'étendage |
Saint
Michel de Bannières | |